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Reggae on the screen - Part 2

Dernière mise à jour : 16 oct. 2024



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Dans un précédent article, nous avons mis en lumière des films emblématiques célébrant la musique reggae. Pour cette seconde partie, voici une sélection d'œuvres où le reggae s'est invité avec succès :


Sister Carol - « Wild Thing » - Something Wild de Jonathan Demme

Jonathan Demme, célèbre pour Le Silence des Agneaux, le thriller qui a immortalisé Hannibal Lecter, était aussi un grand amoureux de musique. C’était aussi un amoureux de musique : Talking Heads , New Order et …la musique Haïtienne. Néanmoins pour les amateurs de reggae, nous retiendrons en 1986 Dangereuse sous tous rapports (Something Wild) une comédie policière flamboyante qui se termine par une femme face caméra : Elle s'appelle Sister Carol et elle chante la chanson qui donne son titre au film. Son Wild Thing est d’ailleurs le début d’une collaboration féconde. On la retrouvera dans deux autres films de Demme : Married to the Mob en 1988 et Rachel Getting Married, vingt ans plus tard en 2008.


Bernard Lavilliers - « Pigalle La Blanche » - Neige de Juliet Berto et Jean-Henri Roger

Neige est une œuvre majeure qui capture un Paris rarement vu à l'écran, offrant une visibilité aux caribéens souvent absents du cinéma français, notamment à travers un éblouissant Robert Liensol. Avec une intensité et une sensibilité uniques, le film nous plonge dans une traversée nocturne du quartier Pigalle, se concluant par un morceau de Bernard Lavilliers, un artiste qui a grandement contribué à la diffusion du reggae en France, et qui a partagé la scène avec les légendaires Wailers et Sly and Robbie.


Junior Murvin - “Police and Thieves” - Arnaques, Crimes et Botanique de Guy Ritchie

Adeptes des comédies policières mais surtout des récits d'arnaques, de police et de voleurs, Guy Ritchie signe en 1998 Lock, Stock and Two Smoking Barrels, où l’on retrouve le tube légendaire de Junior Murvin, Police and Thieves. Ce titre emblématique, déjà ancré dans la culture pop, trouve naturellement sa place dans cet univers de truands et de policiers.


Gregory Isaacs - “Cool Down the Pace” - Fish Tank d'Andrea Arnold

Dans son premier long-métrage, Fish Tank (2009), Andrea Arnold met en scène une jeune femme passionnée de danse hip-hop. À travers cette œuvre marquante, la réalisatrice britannique affirme son style, notamment sa capacité à capturer des portraits féminins profonds et l'énergie de la classe ouvrière. Le reggae n’est alors jamais loin dans cet environnement. C’est au Cool Ruler Gregory Isaac de le représenter au sein de cette riche bande originale.


Sister Nancy - “Bam Bam” - Mourir peut attendre de Cary Joji Fukunaga

James Bond fait une incursion en Jamaïque ! Au milieu des morceaux internationaux et du thème classique de John Barry, le reggae fait une apparition remarquée avec le titre iconique Bam Bam de Sister Nancy. Un clin d'œil à l’histoire, car c'est en Jamaïque que Sean Connery et Ursula Andress donnaient à la figure emblématique de Ian Fleming ses premières lettres de noblesse avec «James Bond Vs Docteur No»  en 1962.


Buju Banton - “Murder She Wrote” - Bad Boys for Life d'Adil El Arbi et Bilall Fallah

Bad Boys for life : un cocktail de comédie, d’action mais aussi de Hip Hop ! La bande originale est riche de tubes US au milieu de ce déferlement apparaît Buju Banton  alors au sommet de son art.


Steel Pulse - “Can’t Stand the Heat” - Do the Right Thing de Spike Lee

Brooklyn, fin d’après-midi, chaleur étouffante. Public Enemy et Rosie Perez nous ont déjà offert une des ouvertures les plus célèbres de l’histoire du cinéma du 20ème siècle. Des jeunes jouent avec des bouches d’incendie : La musique de Steel Pulse envahit l’écran. Une énergique apparition dans le monde de Mookie : la Caraïbe est bien présente dans la République de Brooklyn et dans le cinéma de son président Spike Lee.


Stevie Wonder - « Redemption Song » - Get on the Bus de Spike Lee

Encore Spike Lee, mais cette fois-ci avec une rareté. Dans Get on the Bus (1996), un film méconnu suivant un groupe d’Afro-Américains en route vers Washington pour la Million Man March. Au cours du cheminement, une pause durant laquelle s’élève la voix de Stevie Wonder avec une reprise poignante du «Redemption Song” de Bob Marley.

Steve Zébina

Programmateur - Critique

Passionné de cinéma caribéen et coréen, programmateur du festival Cinémartinique depuis 2008, Reponsable du cinéma à Tropiques Atrium Scène nationale

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